Sans Marilyn Monroe, l’industrie cinématographique serait privée de nombre de ses visages les plus reconnaissables. Le stéréotype de la « blonde stupide » a été définitivement changé par sa 29 carrière cinématographique, qui a commencé par un changement de nom et un contrat réputé de 125 dollars par semaine avec la 20th Century Fox.
Blonde, disponible sur Netflix, dure plus de trois heures, mais il offre surtout de brefs aperçus de la carrière de Monroe au profit de l’agitation hors écran. Voici neuf des meilleurs films de Monroe, des chefs-d’œuvre incontestables aux trésors obscurs, au cas où l’analyse cinématographique la plus récente de son œuvre vous aurait laissé sur votre faim. Vous trouverez des robes des années 50 et 60 ici.
Don’t Bother to Knock (1952)
Ce film noir psychologique de 1952 est souvent mentionné dans Blonde, et c’est le premier grand succès de Monroe après avoir joué dans des comédies délirantes (Ladies of the Chorus, Love Happy) et un drame récompensé par un Oscar (All About Eve). Elle a savouré l’opportunité de jouer une baby-sitter mentalement instable dans le film, et elle a appris de précieuses leçons de vie qui lui seront utiles plus de dix ans plus tard. En 1961, après son divorce traumatisant avec son troisième mari Arthur Miller, Monroe a été hospitalisée pendant trois jours au service psychiatrique de Payne Whitney. Monroe a dit à son psychiatre, le Dr Ralph Greenson, « Si vous me traitez comme une folle, j’agirai comme une folle », expliquant qu’elle deviendrait progressivement irrationnelle dans un effort pour être libérée. Je me suis inspiré d’un vieux film intitulé « Don’t Bother to Knock ».
Niagara (1953)
Rose Loomis, interprétée par Monroe, est une femme fatale dans ce film noir de 1953, prête à tout pour se débarrasser de son mari, George (Joseph Cotten). Monroe offre une performance sensuelle et lunatique dans le rôle d’une épouse qui projette d’assassiner son mari, ce qui lui permet d’être beaucoup plus énervée et sophistiquée qu’elle ne pouvait l’être dans la succession de comédies musicales qui ont suivi. Il n’est pas surprenant que le film original, dont les scènes sont reproduites dans Blonde, soit fascinant.
Gentlemen Prefer Blondes (1953)
La comédie screwball d’Howard Hawks avec Marilyn Monroe et Jane Russell est étonnamment sage à propos des femmes et du pouvoir qu’elles peuvent exercer sous une façade féminine, contrairement à ce que pense le réalisateur de Blonde, Andrew Dominik. De « Diamonds Are a Girl’s Best Friend » à sa phrase immortelle, « Je peux être intelligente quand c’est essentiel, mais la plupart des hommes n’aiment pas ça », ce film contient quelques-uns des meilleurs moments cinématographiques de Monroe. (Selon Variety, Ana de Armas de Blonde n’a eu qu’un week-end pour apprendre le numéro pour son remake de la performance musicale). Comparée au salaire présumé de 200 000 dollars de Russell, la performance spectaculaire de Monroe dans le rôle de Lorelei Lee valait sans aucun doute bien plus que son salaire hebdomadaire déclaré de 500 dollars.
How to Marry a Millionaire (1953)
Monroe, Lauren Bacall et Betty Grable apportent une touche d’hilarité à ce film, dont l’intrigue dépasse le cadre banal du mariage d’un homme riche avec la meilleure amie de sa fille. Pola, jouée par Monroe, est une idiote, mais elle réussit à être charmante sans être mielleuse. De plus, les capacités physiques comiques de l’acteur n’ont jamais été aussi bien mises en valeur. Cependant, le véritable impact du film est d’avoir ouvert la voie à d’autres films à succès mettant en scène des femmes, tels que 9 to 5, The First Wives Club et Bridesmaids.
